Escapade à la neige

Ce weekend nous avons pris la route pour Bagnéres-de-Luchon dans les Pyrénées. Petit retour en quelques photos sur un séjour enneigé.

Cette année, point de ski ou de snowboard faute de télésièges : Le couvre-feu à 18h et la fermeture des remontées mécaniques ont bien impacté les stations de ski qui se retrouvent tout simplement vides. Nous avons pu profiter de ce contexte un peu particulier pour admirer les Pyrénées sous une neige impeccable et lisse, non foulée par les dameuses et les sportifs.

Je n'aurai pas pensé un jour voir une station aussi vide en plein hiver, avec seulement quelques familles qui se baladent sur les pistes, des enfants (et des adultes) qui pratiquent la luge, mais aussi quelques sportifs courageux en raquettes avec leurs skis accrochés au sac à dos.


J'ai eu l'occasion de sortir mon Olympus OM-2N, mon premier reflex argentique (un appareil semi-automatique du début des années 80). J'ai hâte de finir le film et de voir le résultat, je débute avec ce genre d'appareil que je ne sors que dans de rares occasions.

Contrairement au Fuji X-T30, je n'ai pas le résultat instantanément sur un écran. Je me pose, je réfléchis longuement à la photo que je veux faire, je règle l'appareil (mise au point, vitesse, ouverture), je cadre et je prends ma photo. Elle sera surement mal exposée ou floue, mais je la rate avec panache !
J'en parlerais plus en détail dans un prochain article quand j'aurai fini le film et fait développer les photos.

Après un samedi épuisant de marche dans la neige, nous avons décidé le dimanche d'imiter les enfants et nous avons loué des luges. Je ne pense pas que nous aurons d'autres occasion de dévaler les pistes de skis à fond de cale sur des luges.

Mais pour faire une descente, il faut se la gagner et grimper à pieds, tout comme certains skieurs et snowboarders qui remontent les pistes en raquettes.


Au final, ce weekend était loin d'être décevant malgré le contexte exceptionnel que nous vivons. De la neige, du soleil, des gens heureux, un bon moment, de la raclette (très important ça la raclette), je rentre à Toulouse crevé mais ça vallait le coup !
